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Etienne-de-Capels ou de Carlat (st)

 

La commune de St-Etienne, dite de Capels ou de Carlat, fait partie du canton de Vic et de l'arrondissement d'Aurillac. Elle est bornée au nord par celle de Polminhac; au sud et à l'est, par celle de Carlat, et à l'ouest, par celle de Badailhac.

Elle est arrosée par le ruisseau de St-Etienne ou la Rastène, qui coule dans un vallon assez resserré; par celui d'Escaseaux, qui naît à la limite du territoire de Polminhac; par le Compissat et autres.

Les terres labourables de cette commune sont d'un produit médiocre; elles reposent sur un sol rocailleux et à pentes roides. Les prés et pacages sont assez bons. On y récolte des châtaignes et toutes sortes de grains; mais peu de froment, une partie de la commune étant froide et élevée.

La population se compose de 355 habitants; elle occupe 6 villages, 3 hameaux et 66 maisons.

St-Etienne, chef-lieu, est un petit bourg situé à 1 myriam. de Vic et à 1 myr. 5 kil. d'Aurillac ; il est bâti sur les pentes d'un vallon étroit que baigne la Rastène. Le chemin de grande communication qui doit relier Aurillac à Pierrefort ne passe pas loin de ce lieu.

L'église, placée sous l'invocation de saint Etienne, est très-ancienne, du moins en partie ; car, ayant été ruinée en 1570 par les Huguenots, elle fut restaurée ou plutôt rebâtie en 1584.

Un ancien titre rapporte que Raymond, comte de Toulouse, duc de Narbonne, d'Aquitaine et de Provence, et fils de la reine Jeanne, donna en 1213, à saint Pierre et à saint Timothée, martyrs, et à l'église de Bredon, son église, bâtie sous l'invocation de saint Etienne, dans la vicomte de Carlat, au lieu nommé de Capels, avec tous ses droits d'offrandes, de dîmes, de prémices, de sépulture , et cela du consentement de la reine Jeanne, sa mère, et de Raymond de Montpellier, abbé de Meyssac, présent et acceptant pour tous les prieurs de Bredon. On voit, par cette donation, que le comte de Toulouse avait des possessions et des droits dans la vicomté de Carlat, du temps même d'Henri 1er, comte de Rodez, et de son père.

N. Rostaing Bourdon fut prieur de St-Etienne en 1426; Jacques Traverse, en 1567. C'est de son temps que l'église fut pillée par les huguenots. On trouve ensuite les noms de Durand de Calhat, prieur en 1584, et de N. Lacrots, curé; ils firent réparer l'église; d'Antoine Lacombe, prieur en 1666; de Philippe-Joseph de Fortet, en 1690; d'Antoine Merli, curé en 1721 ; d'Antoine Loucousoul, prieur en 1746; de Jacques de Sales, en 1748, et de N. Descomtes, en J789.

La seigneurie de St-Etienne a appartenu au Sr Joseph Gourlat, fils de feu Géraud, ancien garde du roi en 1755.

Les villages et hameaux de cette commune sont:

Caisac, hameau sur le ruisseau de ce nom. On y voit une élégante maison appartenant à M. Ludovic de Lalaubie, qui l'a acquise de M. Dupuy de Grand val.

Escaseaux, village au nord du bourg, où se fixa une branche de la famille de Sales.

Espeils et son Moulin. Le village est sur la montagne, le moulin au fond. C’était un petit fief possédé par Rigal Pages en 1520, puis par ses descendants, qui avaient aussi la propriété de Vixouse. Espeils passa plus tard à la famille de Seguy ; il fut ensuite acquis par la famille de Froquières et fut porté à Jacques-Philippe de Métivier, seigneur de Vais, par son mariage, en 1748, avec Jeanne de Froquières.

La Garde. Ce hameau a donné son nom à une famille qui semble avoir été une branche de celle de Lignerac.

La Grange-de-Cot, hameau.

L'Hagot, hameau.

Las Portes, village.

Trin, village.

 

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