"Le petit bourg de Saint-Chamant se tasse aujourd'hui paisiblement et harmonieusement autour de son église. Il s'étendait autrefois plus vastement et, pendant plus de trois siècles, eut la particularité de compter deux lieux de culte. La situation du village, à elle seule, attire l'attention ...
... Sous le rocher de Montauban, il présente trois éperons, placés comme autant de postes avancés surplombant la Bertrande. L'un d'eux, le Mont Saint-Amant, s'enorgueillit dès le XVe siècle, d'une collégiale dont il ne reste, hélas, quasiment plus rien. À la base de sa fondation, un homme : Robert de Balsac." In La Montagne du 18 décembre 2011
En 1484, il y avait ici sur un promontoire du lieu-dit « le chapitre », la plus belle église gothique de la région. Elle avait été bâtie par un grand seigneur, conseiller chambellan et premier sénéchal de Louis XI puis de Charles VIII et enfin de Louis XI1, Robert de Balsac. Ce militaire intriguant rendit aux rois des services sufffisants pour en recevoir terres et donations qui en firent un opulent mécène. Ses pérégrinations et ses combats le conduisent en Aquitaine, en Italie, en Bretagne, en Champagne et en Artois.
Sous l'influence de sa première épouse, Antoinette de Castelnau issue d'une grande famille du Haut-Quercy, puis de sa seconde épouse Lancia Fabri fille du gonfalonier de la République de Florence, il mit en oeuvre dans sa fondation pieuse du chapitre de Saint-Chamant, I'art raffiné de la fin du Moyen Age français et des débuts de la Renaissance italienne.
Hélas au XIXe siècle, la commune de Saint-Chamant, en charge de deux églises, décida de raser ce monument exceptionnel déjà bien dégradé. Le démembrement du mobilier intérieur, en partie acheté par les communes voisines de Saint-Illide et de Saint-Cernin, nous permet de retrouver un peu de cette richesse dont la qualité en fait l'équivalent d'oeuvres bien plus célèbres de I'art primitif français.
Sous l'influence de sa première épouse, Antoinette de Castelnau issue d'une grande famille du Haut-Quercy, puis de sa seconde épouse Lancia Fabri fille du gonfalonier de la République de Florence, il mit en oeuvre dans sa fondation pieuse du chapitre de Saint-Chamant, I'art raffiné de la fin du Moyen Age français et des débuts de la Renaissance italienne.
Hélas au XIXe siècle, la commune de Saint-Chamant, en charge de deux églises, décida de raser ce monument exceptionnel déjà bien dégradé. Le démembrement du mobilier intérieur, en partie acheté par les communes voisines de Saint-Illide et de Saint-Cernin, nous permet de retrouver un peu de cette richesse dont la qualité en fait l'équivalent d'oeuvres bien plus célèbres de I'art primitif français.
Auteur : René Visy
Cet ouvrage, illustré par de nombreuses photographies de Pierre Soissons, a obtenu le Prix Grellet de la Deyte, Académie de Clermont
Éditeur : CRÉER (28/07/2005)
Prix : 35 euros