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17 Les chiens

Jusqu’à ces trois dernières années j’ai toujours eu un chien. La première chose que j’entreprenais avec mon nouveau compagnon c’était une éducation-dressage (le mot a peu d’importance, tout dépend de la relation que l’on veut avoir à l’avenir) un dressage-éducation le conduisant à respecter quelques règles élémentaires. Il comprenait d’abord qu’à l’appel de son nom il devait venir. Cet élément de sécurité pour lui et les autres mis en place, je persuadais mon chien que les aboiements ne feraient plus partie de son comportement. Il y fallait un peu de temps, mais, toujours, avec tous, je suis parvenu à obtenir ce respect de la tranquillité de mes voisins.

J’ai passé la plus grande partie de ma vie à la campagne, là où les chiens « font leur métier » en avertissant leurs maîtres qu’un visiteur arrive, qu’un autre chien aboie au loin, qu’une feuille tombe de l’arbre, qu’ils ont une lubie… Je ne parle bien sûr pas des chiens de chasse qui hurlent du matin au soir, et parfois la nuit, parce qu’il sont des chiens hurleurs. Un vrai bonheur pour le voisinage.

Me voilà revenu en ville. On pourrait penser que les animaux y sont plus rares et mieux éduqués.

Quelle erreur !

Là aussi « ils font leur métier de chien » au mépris de tout respect des nombreux humains environnants. Les aboiements de chaque chien sont alors subis par des centaines, parfois des milliers de gens qui ne peuvent plus récupérer de leur fatigue nocturne, profiter d’une sieste, ni même endormir leur bébé. Le chien de leur proche ou lointain voisin hurle, aboie, jappe,… Les dogues répondent aux roquets. Tout le voisinage se résout à fermer les fenêtres, même en plein été.

Les enfants évitent certaines rues de peur de voir le fauve bondir par-dessus la clôture ou traverser la haie.

Les chiens mordent plusieurs milliers de gens chaque année en France, le plus souvent des enfants et des personnes âgées. Ils sont responsables de plusieurs décès. Imaginez les battues qui seraient organisées si un quelconque animal sauvage se rendait responsable d’autant d’agressions !

Les crottes sur les trottoirs sont désagréables, mais au moins on peut tenter de les éviter en marchant les yeux rivés au sol. Qui peut me dire comment se mettre à l’abri des hurlements des chiens ?

Que faire ?

Offrir des colliers anti-aboiements ? Ils ne seraient pas utilisés.

Appeler la police ? Elle a bien d’autres… chats à fouetter.

Changer de maire pour que le nouveau protège les citoyens ? Pourquoi pas.

Entamer une pétition ? J’y pense.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

 

 

 

 

 

JC Champeil