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19 Le dopage.


Après le Tour de France et au moment des J.O., le dopage des sportifs est à la une de toutes les gazettes. Haro sur le sport et les sportifs !

Et bien non !

Les sportifs professionnels sont des gens qui ont un métier dans lequel la performance est la seule chose qui compte : pour leur notoriété, pour leur rémunération, pour leur ego, pour leur entourage, pour… leur monde. Les performances les meilleures sont les seules prises en compte. Il ne suffit pas d’être « bon », il faut être le premier. Alors l’entraînement prend le pas sur tous les autres temps de la vie. Des « chercheurs » poussent les machines humaines jusqu’à la rupture. Les enfants « détectés » sont arrachés à leurs famille, leurs camarades, leurs études, leurs loisirs… pour que retentisse l’hymne national, pour que les fédérations reçoivent de fortes sommes rémunérant leurs cadres et leurs élus, pour que la presse sportive vende du papier, pour que les sponsors (voir Pub…..), mettent en avant les produits que nous devons consommer, pour… Et le sport dans tout ça ?

Il n’est question ici que des professionnels du sport. De ceux qui, à un moment, ont décidé de faire ce métier. Un jour je parlerai des sportifs, ceux qui vivent leur épanouissement dans les activités physiques, de compétition ou de loisir, dans le respect d’eux-mêmes, de leurs partenaires et leurs adversaires. C’est une autre histoire.

Le sport professionnel est mis à l’index alors que les mondes de la politique, de la culture, du spectacle, de l’entreprise… sont oubliés. Á qui voudrait-on faire croire qu’on peut mener une campagne électorale de plusieurs mois sans assistance médicale et pharmaceutique (ce qu’en sport on appelle dopage) ? Á qui peut-on faire croire qu’un chanteur vit des mois de tournée sans l’aide de produits illicites ailleurs ? Á qui… ?

Et l’on nous rebat les oreilles avec les tricheurs du port. Il est donc moral d’obtenir une fonction d’élu politique ou de dirigeant d’entreprise en trichant par l’usage de produits dopants diabolisés dans le sport.

De qui se moque-t-on ?

Ou l’on admet que tous les secteurs d’activité doivent être « nettoyés » de ces pratiques aberrantes et dangereuses pour les individus et la société, ou l’on fout la paix aux sportifs professionnels !

Je suis un amateur de spectacles sportifs.

J’ai consacré une part considérable de ma vie à l’éducation des enfants et des adolescents par le sport.

Sortons les hymnes des stades. Chassons les financiers du sport amateur.

Pour le monde des ambitions et du fric envers et contre tout la lutte passe par les urnes et l’engagement politique.

 

 

 

 

 

JC Champeil